...et le salwar...
vendredi 31 août 2007
A la mode indienne !
...et le salwar...
Paradise Island
Le 4 août (oui, je sais, je suis pas en avance !), nous avons fait une petite excursion d'une journée sur Paradise Island, une île à quelques kilomètres au Sud de Pondychéry. C'est en fait plutôt un banc de sable, accessible par petit bateau-taxi, et il y a une superbe plage. On a passé la journée dans l'eau, et dans les cabanes de bambous, à nager, manger, et prendre de magnifiques coups de soleil...
J'en profite pour vous présenter notre petite troupe, il ne manque que Kelly sur cette photo, elle était restée travailler...

Arrivée près de l'île :

Arrivée sur l'île :

La plage :

Baignade :

mardi 14 août 2007
Photos
Je vous fais profiter de mon trajet le plus fréquent, une fois tous les deux ou trois jours, en gros, le trajet retour, de la gare routière de Pondy (ou de Ambour Salai la plupart du temps), jusqu'à l'université. C'est "mon" Inde, en quelque sorte... Celle que je vois dans un sens, puis dans l'autre... Les petites boutiques, maisons, curiosités que j'ai repérées...
48 photos, rien que pour vous !
A une prochaine, moi je pars pour Bangalore dans une heure... Faut que je fasse mon sac ^^
dimanche 5 août 2007
Auroville
"Auroville wants to be a universal town where men and women of all countries are able to live in peace and progressive harmony above all creeds, all politics and all nationalities. The purpose of Auroville is to realise human unity." dixit le site web.
"Auroville belongs to nobody in particular. Auroville belongs to humanity as a whole. But to live in Auroville, one must be the willing servitor of the Divine Consciousness.
"Auroville will be the place of an unending education, of constant progress, and a youth that never ages.
"Auroville wants to be the bridge between the past and the future. Taking advantage of all discoveries from without and from within, Auroville will boldly spring towards future realisations.
"Auroville will be a site of material and spiritual researches for a living embodiment of an actual Human Unity."
C'est pas beau, tout ça ?
Dimanche 22 juillet, nous avons fait une première tentative de visiter Auroville. Courageux... Chaussures aux pieds, plan à la main et bouteilles d'eau dans nos sacs, nous voilà partis. On va bien trouver. Et puis, 10 ou 12 kilomètres, c'est pas si loin. Nous voilà partis. Et quelques heures plus tard, nous voilà à l'entrée d'Auroville. Mais l'entrée d'Auroville, déjà, c'est loin loin loin du centre. Genre 5 ou 6 kms de plus... Et puis, sur nos plans, on vient de remarquer un encart "l'accès au Matrimandir et aux jardins du Matrimandir n'est plus possible le dimanche à partir de 13h". Il est déjà 13h15... Bref, retour à la case départ. On essaiera une autre fois.
Samedi 28 juillet, nous avons récupéré toute notre motivation. Et personne n'a cours (ça aide, aussi, pour partir en ballade...). On appelle un rickshaw (oui, ben on va pas faire 20 km de marche toutes les semaines, non plus...). Et pour 100 roupies, nous voilà au Visitor's Centre en 40 minutes... Nette amélioration !
On récupère les tickets qui vont nous permettre d'approcher du Matrimandir. Mais attention, on ne s'en approche pas à moins de 100m. Histoire de ne pas déranger la méditation des Aurovilliens, sans doute. C'est sûr que les ouvriers qui continuent la construction du truc, perchés sur le toit, avec marteaux, burins et compagnie, qui se hurlent des instructions et des conseils d'un bout à l'autre du jardin, ils doivent pas les déranger du tout... Mais bon...
Après un petit tour dans les jardins autour du Matrimandir, on a loué vélo pour certains, mobylette pour d'autres et on a continué la visite de ce morceau d'utopie posé au beau milieu de l'Inde du Sud... C'est calme, c'est propre (ou en tout cas plus que le reste de l'Inde), tout leur artisanat est vendu très cher... C'est étrange.
Retour en rickshaw, 120 roupies cette fois, mais il a fallu diriger le conducteur, qui n'avait visiblement aucune idée de là où il nous emmenait... Rassurant, dans son genre !
Pour plus d'infos... : http://www.auroville.org
Circulation...
Ici, j'en ai déjà un peu parlé, mais le code de la route n'existe pas. Enfin, si, mais personne ne s'en occupe. On peut acheter son permis sans trop de problèmes. Le but du jeu, c'est de faire exactement le contraire de ce que t'indiquent les rares panneaux de signalisation. Comme ça, tu es sûr de faire la même chose que les autres conducteurs...
Pas la peine non plus de chercher la moindre ligne continue ou en pointillés sur la route ! De toutes façons, on ne dépasse pas quand c'est autorisé, mais quand y'a de la place. Quitte à se rabattre en urgence (et en klaxonnant...) quand la voiture qui arrive en face se fait trop menaçante... Ou à ne pas se rabattre du tout, remarque. C'est vrai, si c'est toi qui va plus vite, c'est à l'autre de se rabattre. Sécurité ? Prudence ? Connaissent pas, les indiens
Alors, forcément, moi, piétonne le plus souvent, passagère de rickshaw, ou de bus, le reste du temps... Je flippe !
Parce que les bus n'ont pas de portières, juste des trous dans la carosserie. Donc, un coup de frein, ou un coup de volant un peu trop violent, j'suis sûre que je dois pouvoir me retrouver sur la route sans avoir compris ce qui m'arrivait. Et en rickshaw, quand on est entassés à 6 là-dedans (alors qu'il doit y avoir quelque chose comme 2 ou 3 places assises...)... On est pas toujours rassurés non plus...
Quant à la condition de piétonne... Y'a pas plus dangereux. Pas de passage piéton. Pas de trottoir. Tu marches dans le milieu de la route. Tu te fais klaxonner par une mobylette qui arrive sur ta gauche, tu sursautes, tu fais un pas vers la droite, et tu te rends compte qu'il y a un bus qui arrive en face... Et que tu viens de te jeter sous ses roues... Comment ça j'exagère ? Oh, si peu...
Je mène une vie dangereuse, mine de rien...
Les bus indiens, ensuite. Toute une histoire... C'est génial, les bus indiens. C'est beau, c'est coloré, c'est petit, c'est toujours bondé, tu comprends pas comment ça fait pour rouler encore, le conducteur met la musique à fond (et quelle musique... !), les gens crient d'un bout à l'autre du bus...

