Finalement, la seule solution que nous avions trouvée pour aller de Jaisalmer à Amritsar, incluait près de 24h de voyage entre les deux villes. C'est ça qui est sympa, en Inde, c'est que quand tu fais quelques centaines de kilomètres, tu sais que tu vas avoir le temps d'observer tout ce qui se passe sur le chemin... En fait, on avait donc un premier bus qui partait de Jaisalmer autour de 5h du matin (encore des horaires impossibles...) pour Bikaner, autre ville du Rajasthan, et à Bikaner nous avions quelques heures d'attente avant un autre bus pour Amritsar. Arrivée prévue aux alentours de 3 ou 4h du matin...
Courageuses, nous avons donc pris le premier bus, et avons passé le temps à dormir jusqu'à l'arrivée à Bikaner, à l'heure du déjeuner. On s'est imaginées (naïves) qu'on allait facilement trouver un restaurant pas loin de la gare routière... Mais non ! Bikaner n'est pas une ville des plus accueillantes, et on a du faire un sacré trajet avec nos supers sacs à dos bien lourds sur le dos, avant de finalement craquer, sortir le Lonely Planet (qui n'avait pas l'air beaucoup plus enthousiaste que nous quant à cette ville), et désespérer de voir que les restos n'étaient pas nombreux, ni proches de nous...
On devait faire des têtes vraiment désespérées, parce qu'un jeune homme s'est approché pour nous demander si on avait besoin d'aide, et qu'il nous a conduit dans un restaurant bon et pas cher, et pas trop loin. Cool. Une fois installées, on s'informe un peu sur notre sauveur : son nom (preuve à l'appui), était Saddam Hussein. Et il se propose de nous trouver un endroit où stocker nos sacs pour l'après-midi, les locaux de l'association de commerce équitable où il travaille (oui oui, Saddam Hussein fait dans le commerce équitable !!), le temps d'une visite rapide de la ville avant de prendre notre bus suivant. Bikaner nous semblait finalement plus accueillante, même si beaucoup moins charmante que Udaipur ou Jaisalmer...
Bon, donc à Bikaner, il y a des havelis (une spécialité rajasthanaise, vraiment...), un marché aux épices qui est la plaque tournante du commerce du safran cachemiri (on en a d'ailleurs acheté un peu, et à prix indien grâce à notre copain Saddam, et non pas à prix touriste !), un temple jaïn, encadré par, à droite, un temple hindou, et à gauche une mosquée, bel exemple du syncrétisme et de la tolérance indien, et un hôpital pour vache. Il y a aussi un temple des rats, avec des vrais rats partout sur le sol, mais celui-là, on a (étrangement ?) pas trouvé le temps de le visiter...
Courageuses, nous avons donc pris le premier bus, et avons passé le temps à dormir jusqu'à l'arrivée à Bikaner, à l'heure du déjeuner. On s'est imaginées (naïves) qu'on allait facilement trouver un restaurant pas loin de la gare routière... Mais non ! Bikaner n'est pas une ville des plus accueillantes, et on a du faire un sacré trajet avec nos supers sacs à dos bien lourds sur le dos, avant de finalement craquer, sortir le Lonely Planet (qui n'avait pas l'air beaucoup plus enthousiaste que nous quant à cette ville), et désespérer de voir que les restos n'étaient pas nombreux, ni proches de nous...
On devait faire des têtes vraiment désespérées, parce qu'un jeune homme s'est approché pour nous demander si on avait besoin d'aide, et qu'il nous a conduit dans un restaurant bon et pas cher, et pas trop loin. Cool. Une fois installées, on s'informe un peu sur notre sauveur : son nom (preuve à l'appui), était Saddam Hussein. Et il se propose de nous trouver un endroit où stocker nos sacs pour l'après-midi, les locaux de l'association de commerce équitable où il travaille (oui oui, Saddam Hussein fait dans le commerce équitable !!), le temps d'une visite rapide de la ville avant de prendre notre bus suivant. Bikaner nous semblait finalement plus accueillante, même si beaucoup moins charmante que Udaipur ou Jaisalmer...
Bon, donc à Bikaner, il y a des havelis (une spécialité rajasthanaise, vraiment...), un marché aux épices qui est la plaque tournante du commerce du safran cachemiri (on en a d'ailleurs acheté un peu, et à prix indien grâce à notre copain Saddam, et non pas à prix touriste !), un temple jaïn, encadré par, à droite, un temple hindou, et à gauche une mosquée, bel exemple du syncrétisme et de la tolérance indien, et un hôpital pour vache. Il y a aussi un temple des rats, avec des vrais rats partout sur le sol, mais celui-là, on a (étrangement ?) pas trouvé le temps de le visiter...