lundi 31 mars 2008

Le 1er décembre : Bikaner

Finalement, la seule solution que nous avions trouvée pour aller de Jaisalmer à Amritsar, incluait près de 24h de voyage entre les deux villes. C'est ça qui est sympa, en Inde, c'est que quand tu fais quelques centaines de kilomètres, tu sais que tu vas avoir le temps d'observer tout ce qui se passe sur le chemin... En fait, on avait donc un premier bus qui partait de Jaisalmer autour de 5h du matin (encore des horaires impossibles...) pour Bikaner, autre ville du Rajasthan, et à Bikaner nous avions quelques heures d'attente avant un autre bus pour Amritsar. Arrivée prévue aux alentours de 3 ou 4h du matin...

Courageuses, nous avons donc pris le premier bus, et avons passé le temps à dormir jusqu'à l'arrivée à Bikaner, à l'heure du déjeuner. On s'est imaginées (naïves) qu'on allait facilement trouver un restaurant pas loin de la gare routière... Mais non ! Bikaner n'est pas une ville des plus accueillantes, et on a du faire un sacré trajet avec nos supers sacs à dos bien lourds sur le dos, avant de finalement craquer, sortir le Lonely Planet (qui n'avait pas l'air beaucoup plus enthousiaste que nous quant à cette ville), et désespérer de voir que les restos n'étaient pas nombreux, ni proches de nous...

On devait faire des têtes vraiment désespérées, parce qu'un jeune homme s'est approché pour nous demander si on avait besoin d'aide, et qu'il nous a conduit dans un restaurant bon et pas cher, et pas trop loin. Cool. Une fois installées, on s'informe un peu sur notre sauveur : son nom (preuve à l'appui), était Saddam Hussein. Et il se propose de nous trouver un endroit où stocker nos sacs pour l'après-midi, les locaux de l'association de commerce équitable où il travaille (oui oui, Saddam Hussein fait dans le commerce équitable !!), le temps d'une visite rapide de la ville avant de prendre notre bus suivant. Bikaner nous semblait finalement plus accueillante, même si beaucoup moins charmante que Udaipur ou Jaisalmer...

Bon, donc à Bikaner, il y a des havelis (une spécialité rajasthanaise, vraiment...), un marché aux épices qui est la plaque tournante du commerce du safran cachemiri (on en a d'ailleurs acheté un peu, et à prix indien grâce à notre copain Saddam, et non pas à prix touriste !), un temple jaïn, encadré par, à droite, un temple hindou, et à gauche une mosquée, bel exemple du syncrétisme et de la tolérance indien, et un hôpital pour vache. Il y a aussi un temple des rats, avec des vrais rats partout sur le sol, mais celui-là, on a (étrangement ?) pas trouvé le temps de le visiter...







Du 28 au 30 novembre : Jaisalmer (3)

Après cette douche bien méritée, et un repas gargantuesque (les toasts grillés à même la cendre du petit-déj, c'était très bon, mais ça nourrit pas plus que ça quand tu dois faire 3h de chameau après !), nous nous sommes lancées à la découverte d'une autre merveille de Jaisalmer : les havelis (rappel, voir deux ou trois messages plus bas : les havelis, ce sont les maisons des bourgeois rajasthanis, notamment des gros commerçants). A Jaisalmer, les havelis sont construits dans le même grès doré que le palais, et avec un souci du détail tout aussi grand. Et en plus, on en a trouvé un qui était remeublé... Splendide !




















Du 28 au 30 Novembre : Jaisalmer (2) - Les chameaux !

Le 29 novembre, c'était debout à 6h. Heureusement, cette fois, c'était possible d'avoir un petit-déjeuner, parce que sinon, la journée aurait été dure. Si vous avez bien suivi, vous vous souvenez que ce jour-là, c'était chameau ! Un jour et une nuit dans le désert du Thar, le désert du Rajasthan (celui où les Indiens ont fait leurs essais nucléaires), avec, promesse de l'organisateur : "pas un fil électrique à l'horizon". Tentant. Et ben on a tenté. On s'est donc levée, on a déjeuné au resto de l'hôtel en compagnie des cinq Coréens qui nous accompagnaient pour ce "Camel Safari", et on est montées dans la jeep de l'hôtel, avec pour tout bagage une bouteille d'eau, une brosse à dent, du dentifrice, des chaussettes et du papier toilette. Après être passés en jeep devant quelques monuments sympas (des tombes - plus exactement des cénotaphes, c'est-à-dire un monument à la mémoire de ces braves gens, mais sans les corps : ben oui, les hindous brûlent les morts ! - de la dynastie de Jaisalmer), on s'arrête à l'endroit où on devait retrouver nos chameaux. Et pour la suite, vous vous contenterez de photos, parce que le désert, c'est beau, mais finalement, c'est désert, alors il y a peu à raconter !




Quelques remarques quand même. Effectivement, on avait pas un seul poteau électrique à l'horizon. Mais notre guide a quand même passé un moment au téléphone (portable) pour rassurer les responsables de l'hôtel, on était toujours tous vivants.
Ensuite, le désert, la nuit, ben il fait froid ! Je vous raconte pas le nombre de couvertures... Et alors, le pipi à 5h du matin, avant que les gens ne se réveillent... Vite fait bien fait, puis, retour sous la couette, hein !
D'autre part, le chameau, c'est sympa, mais faut pas avoir le mal de mer, et puis alors, après, t'es assurée de marcher en cow-girl pendant 3 jours tellement t'as mal partout. Les muscles des cuisses, t'en découvre plein de nouveaux !
Surtout quand, comme le mien, ou celui de Zeliha, le chameau décide qu'il ne sera pas un mouton, et qu'il suit donc des trajectoires et des rythmes aussi différent que possible de ceux du reste de la caravane. Quand il faut maîtriser un chameau qui a décidé que, à droite, c'était quand même vachement plus sympa qu'à gauche, et qui a bien compris qu'il fallait y aller vite s'il ne voulait pas être repris...

Mais bon, c'était quand même super sympa !! Et le plus sympa, en rentrant, c'était la douche, parce que le chameau, ça sent le chameau... Et la chamelière, ben elle finit par sentir le chameau aussi !

lundi 10 mars 2008

Du 28 au 30 novembre : Jaisalmer (1)

L'arrivée à Jaisalmer, au matin, c'est un moment assez extraordinaire, avec une chanson en tête : celle d'Aladdin, les nuits d'Arabie. Parce que Jaisalmer, c'est la ville d'Aladdin, personne ne m'en fera démordre (oui, oui, je sais, Shérahazade, les Mille et Une Nuits, Bagdad, tout ça... M'en fiche !). Le grès jaune qui est utilisé dans la construction de tous les bâtiments donne à la ville un aspect doré, irréel, splendide... L'architecture indo-musulmane est ici à son apogée... C'est beau !

Notre première après-midi fut consacrée à la visite du palais (eh oui, le Rajasthan, c'est les palais !). Après avoir négocié l'entrée à prix indien (ah, le pouvoir d'un papier et d'un sourire sur un fonctionnaire qui émergeait tout juste de sa sieste...), avoir partagé une franche rigolade avec les gardes à l'entrée (on ne sait pas vraiment pourquoi, d'ailleurs), et pris un bon millier de photos de la ville vue depuis le palais, c'était parti pour la visite !




C'était superbe, un vrai labyrinthe avec des pièces superbes, et un souci du détail... Tout était parfait ! En plus, on a croisé peu de visiteurs pendant cet après-midi, alors ça accentuait cette impression d'être hors du monde, d'être revenue quelques siècles en arrière. Enfin, si on faisait abstraction des fils électriques, et des éoliennes au loin... Mais moi, j'y serais bien restée dans ce palais, pour quelques jours et quelques nuits... Malheureusement, ils ferment, à un moment, et ils vérifient qu'ils n'y oublient personne... Pas de chance...

Ensuite, départ pour la gare... Non, on ne s'était pas déjà lassée de Jaisalmer, aucun risque, mais on voulait savoir comment se rendre à notre prochaine étape, où nous devions retrouver Jake et Emily. Donc, on a pris un rickshaw, et il s'est avéré qu'on était tombée sur le chauffeur le plus dingue du Rajasthan. D'abord, il ne conduisait même pas dangereusement, et ça, c'était déjà étrange. Mais en plus, il a dialogué avec nous (enfin plutôt monologué, on a bien tenté d'en placer une de temps en temps, mais c'était pas simple) tout au long du trajet. D'où deux phrases cultes pour nous désormais : "Pushkar fair, yes, pushkar fair, and tourists, tourists, but after the tourists, chapathis everyday, no rupee, chapathi, chapathi, everyday it's chapathi". Bon, d'accord, ok... En gros, les touristes viennent jusque Jaisalmer trois mois de l'année selon lui, juste après la Pushkar Fair (tiens, comme nous, en fait), et après ça, le monsieur, ben il a plus rien à faire et donc, il bouffe des chapathis tous les jours. Déjà, là, on se retenait de rigoler. Mais quand il a ajouté "Tourists, Pakistan, don't stay in Jaisalmer, Pakistan", sachant que le Pakistan était sous l'état d'urgence décrété par Musharraf à ce moment-là, ça nous a semblé étrange. On a donc naïvement demandé : "Pakistan ?". Ce à quoi il a répondu : "Yes, Pakistan, only 100km, Pakistan, tourists, chapathi everyday". On s'est donc exclamées "100 kms only ?" et là, il s'est enflammé : "Yes, chalo chalo Pakistan !" soit allons au Pakistan, là, maintenant, tout de suite. Ouais... On le sentait pas trop, on lui a donc demandé de se contenter de la gare pour l'instant. Mais promis, si on avait besoin d'aller au Pakistan dans les jours à venir, on lui demanderait. N'empêche que maintenant, "chapathi everyday" ou "Chalo chalo Pakistan", ben ça nous fait mourir de rire... Il nous faut pas grand chose...

MAis à part cet hilarant chauffeur (dont je regrette de ne pas avoir pris de photo...), le voyage vers la gare n'a pas été très fructueux. Jaisalmer-Amritsar en train, ça semble tout à fait impossible...

Nous sommes donc rentrées à l'hôtel, où nous avons discuté un peu avec le manager, pour réserver pour le lendemain matin un "Camel Safari", soit un safari à dos de chameau dans le désert, un jour et une nuit, et aussi pour prendre des renseignements sur les bus vers Amritsar. Mais ce sont d'autres histoires...

jeudi 14 février 2008

Du 25 au 27 novembre : Udaipur.

Vous vous demandiez si, un jour, vous auriez la suite de mes aventures nordiques (oui, tout est relatif...) ? Eh bien oui, les voilà, enfin ! Dans les épisodes précédents, nous assistions à la fuite de deux françaises vers des cieux plus bleus...

De Pushkar la poussiéreuse, nous sommes arrivées à Udaipur après une journée de bus que je qualifierais d'épuisante, de dangereuse, d'inquiétante... Mais nous étions arrivées, et nous avions trouvé un hôtel tout à fait charmante au pied du palais des Maharaja d'Udaipur. Les remparts servaient à faire grimper les rosiers... grimpants de nos hôtes, le jardin était frais, la chambre propre, claire et joliment décorée, le resto sur la terrasse sympa, la ville semblait calme, du rickshaw on a aperçu un éléphant... En plus, c'était la saison des mariages, on a donc vu quelques processions en ville... Voilà ce que j'appelle, moi, le charme du Rajasthan !


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L'hôtel

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Le lendemain matin, nous avons décidé de passer aux choses sérieuses. Le palais. Depuis le temps que j'en rêvais, des palais du Rajasthan... Eh bien, à commencer par Udaipur, je n'ai pas été déçue ! Un palais blanc, dans la pure architecture rajpoute (l'ethnie du Rajasthan, celle des Maharajah qui nous font rêver), de la dentelle de pierre, des incrustations de petits miroirs dans les plus belles salles, du mobilier que j'aurais bien embarqué... Un vrai labyrinthe de salles de couloirs, de petites cours, de terrasses, de jardins... Ganesh, qui était là aussi, dans une petite boutique qui lui était entièrement réservé dans les appartements des femmes, la Zenana... On se sentait facilement transportée deux siècles en arrière, quand les Rajpoutes étaient à l'apogée de leur puissance et de leur richesse... On imaginait sans problème la vie de la cour...




La suite, dans l'après-midi, sera le Bagore Ki Haveli, soit le Haveli (maison bourgeoise de centre-ville) de la famille Bagore, transformé en musée par le gouvernement du Rajasthan. Et pour une fois, c'était une visite qui valait le coup, pas un bâtiment vide, mais une belle et grande maison pleine de charme et de beaux meubles, et de belles tentures, et d'expos intéressantes... Avec en plus une vue superbe sur le lac d'Udaipur, le Lake Palace, et les ghâts (marches) des lavandières... Le mieux, c'est qu'à l'arrivée on était accueillies par un éléphant !! Et le soir, dans ce même Haveli, spectacle de danse et de marionnettes traditionnelles du Rajasthan... Et là, vous avez même le droit à une vidéo !






Et la dernière étape à Udaipur, ça sera une matinée de shopping, puis la visite du temple, avec ses scènes du Kama-Sutra qui attirent les touristes comme des mouches, et ses saddhus (hommes saints / renonçants hindous).


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La suite, au prochain épisode, c'est une nuit de bus vers Jaisalmer, autre cité du Rajasthan, tout à l'ouest...

lundi 28 janvier 2008

Du 23 au 25 Novembre : la "Pushkar Camel Fair"

Rappelez-vous (oui, je sais, ça fait bien longtemps...), je vous avais abandonné à la descente du train, à l'arrivée à Ajmer, avec seulement quelques heures de retard. Mais je ne vous avais pas expliqué ce que je pouvais bien aller faire à Ajmer. Ajmer, c'est une petite ville poussiéreuse et bien peu accueillante du Rajasthan. Ca donne envie, n'est-ce pas ? Et si j'y étais, c'était juste pour passer quelques nuits dans un hôtel un peu kitsch, nos journées allant être consacrées à la "Pushkar Camel Fair", soit la Foire aux Chameaux de Pushkar, petit bled pas loin d'Ajmer. Tout le monde suit ?

Nous sommes donc arrivées, nous nous sommes installées, avons mangé dans le restaurant de l'hôtel, décoré de guirlandes de Noël qui étaient probablement là toute l'année et d'autocollants Walt Disney... Pourquoi pas, après tout ? Et la nourriture n'était pas mauvaise, donc on allait certainement revenir.

Après un passage assez ubuesque par la poste (je devais poster un dossier de bourses pour papa-maman et il m'a fallu passer par au moins quatre guichets : un qui ne voulait pas me vendre de timbres, un qui voulait bien m'en vendre, mais qui n'avait pas de colle, un pour la colle, et un quatrième pour poster l'enveloppe, et pour permettre au postier de revérifier que j'avais bien tous les timbres qu'il fallait. L'efficacité indienne à son paroxysme, quoi...), nous avons pris un bus (tout aussi improbable, même pour un bus indien) qui était censé nous emmener jusqu'au site de la foire, mais s'est arrêté à la moitié du chemin. Déjà, on sentait que ça commençait bien. Un autre bus est finalement passé, on est montées dedans avant qu'il ne disparaisse (on sait jamais, le Rajasthan est un désert, ça aurait pu être un mirage...), et, miracle, il nous a emmenées jusqu'à destination. Enfin plus ou moins, c'est-à-dire jusqu'à l'extérieur du village, fermé au traffic à cause de tous les touristes et pélerins présents. Il faut préciser que la Camel Fair est aussi l'occasion d'un pélerinage au temple dédié à Brahma (l'un des rares du pays, et le seul qui donne l'occasion à un pélerinage). Bref, je vous raconte pas le joyeux bazar dans ce petit bourg (vous savez, Bobital, au moment du festival, l'augmentation exponentielle du nombre d'habitants ? Ben là, c'est pire !). Après s'être un peu perdues, non, promenées dans le dédale des rues de Pushkar, nous avons trouvé le lieu de la foire (oui, parce que quand même, on est trop fortes !), un peu à l'écart du village, le campement des nomades, à l'entrée du désert. Site enchanteur, ma foi, mais première déception : les chameaux se faisaient rares, et les nomades commençaient à repartir : à l'avant-dernier jour de la Foire, il ne restait plus vraiment que les attrapes-touristes... et les touristes, par cars entiers d'américains "middle-aged", ceux qui dépensent tellement d'argent sur ce genre de sites qu'il n'est plus possible pour nous, étudiantes au budget ma foi limité, de négocier quoi que ce soit parmi les souvenirs proposés à la vente... Ô joie, ô bonheur...

Bref, on se balade un peu sur le campement, on en a plein les yeux, entre les splendides gitanes, les couleurs de leurs vêtements, les turbans des hommes, les quelques chameaux (multicolores, les chameaux), et juste la beauté sauvage du désert (un peu gâchées, c'est vrai, par les quelques camionnettes des nomades qui s'en vont)...

Puis, on va s'installer dans le stade près du campement, puisqu'une âme charitable (vraiment ?) nous a informé qu'une course de chameaux allait y avoir lieu d'ici peu de temps...

On a attendu deux bonnes heures... Dans la joie et la bonne humeur, s'il vous plaît, avant de décider qu'on en avait marre. Juste à ce moment-là, le spectacle a commencé. De chameaux point, mais des parachutistes (on a pas vraiment compris le lien...). Puis, à nouveau, attente (si si, ça va bientôt commencer !). On décide d'aller se dégourdir les jambes, on fait un tour sous la tente à souvenirs, et 10 minutes plus tard on était de retour au stade, où nous nous sommes aperçues que la "course" avait eu lieu pendant nos dix minutes d'absence. De rage, nous quittons la place, montons dans un bus qui nous ramène à peu près directement chez nous (oui bon, on est descendues un peu avant, mais un peu de marche à pied n'a jamais fait de mal à personne, n'est-ce pas...). Journée un peu... décevante, dirons-nous !


Le lendemain, armée d'une nouvelle motivation, avec une Zeliha un peu moins malade, après une bonne nuit et un bon petit-déjeuner dans notre restaurant Mickey, nous revoilà dans un bus pour Pushkar. On y croit !

Bon, les regards un peu insistants des autres passagers (un peu allumés) du bus nous refroidissent déjà beaucoup, mais alors la foule des grands jours dans Pushkar, une foule indienne qui te fait oublier que tu es toi (enfin jusqu'à ce qu'une main mal placée te le rapelle assez violemment) et ne te laisse aucune liberté de mouvement, là, ça nous a définitivement gonflées. On a cédé à l'attrape-touriste, grimpé sur des chameaux pendant une quinzaine de minutes (Rocky et Johnny de leurs petits-noms), fait un tour du campement, des jolies photos, puis on s'est enfuies à toute vitesse (on a même pris un taxi... crise d'agoraphobie aigue, quoi !). Vivement Udaipur, disait-on ! Et le lendemain, nous sommes donc montées dans un bus pour Udaipur, s'éloignant le plus vite possible de Pushkar et de sa Camel Fair que je déconseille totalement... So much pour l'enthousiasme des guides... On aurait mieux fait de suivre les trois petites dames du train !