Le train est donc finalement arrivé en gare de Tanjore, avec seulement 30 min de retard... Normal ! C'était un peu la ruée vers l'entrée des wagons. Normal, c'était un train sans réservation. Ceux qui montent peuvent faire le trajet, ceux qui restent sur le quai, tant pis pour eux. Et les billets sont censés être vendus dans le train. Ce qui ne veut pas dire qu'ils le sont : nous sommes effectivement montés dans le train, mais de Tanjore à Kodai Road (gare au pied des montagnes à partir de laquelle on peut récupérer un bus pour monter jusque Kodaikanal), nous n'avons vu que des vendeurs de nourriture... Trajet gratuit, donc.
En même temps, le confort était... indien... Comme il n'y avait plus de place sur les sièges, on s'est installés dans les compartiments à bagage juste au-dessus. Démonstration :
En même temps, le confort était... indien... Comme il n'y avait plus de place sur les sièges, on s'est installés dans les compartiments à bagage juste au-dessus. Démonstration :
Et au bout de 4h de train, nous voici arrivés à Kodai Road. De là, un premier bus pour Batalaigunde (je vous oblige pas à lire le nom à voix haute, rassurez-vous), et puis, quelques heures d'attente pour le bus de Kodaikanal.
Et là, charmante surprise : le bus, à l'arrivée à la gare routière, était plein à craquer. Du genre, il y avait déjà des gens accrochés aux portes. Les gens couraient après le bus à son arrivée pour être sûrs d'être les premiers à monter. On a donc fait pareil (et les sacs à dos, dans ces moments-là, tu trouves ça pas du tout encombrant...). Pour se retrouver dans le bus, coup de chance, juste en face de la porte, qui rappelons-le, est en fait un trou dans la carosserie. Oubliez toute notion de sécurité, si vous comptez venir... Debout, évidemment. J'ai compté environ 110 personnes dans le bus, pour 50 places assises. Et le couloir est étroit... Premier arrêt, juste en bas des montagnes, une dizaine de femmes descend. Possibilité de s'éloigner de la porte. Et heureusement, parce que l'ascension commence. Et les routes de montagne indiennes... Bref, j'ai cru mourir un million de fois. Mais on est finalement arrivés à Kodaikanal à 23h20, après 3h30 de trajet debout, et 30 min assis, parce que des gens ont été assez sympas pour nous laisser leurs sièges.
Et 23h20, ça signifie 20 minutes après l'heure où on était censés arriver pour notre réservation à l'hôtel... Oubliée, la réservation, la chambre avait été donnée à quelqu'un d'autre... Après avoir fait le tour de tous les hôtels autour de la gare routière (tiens, ça ne vous rappelle pas quelque chose, ça ?), on s'est rendu compte que tout était complet (là, je suis sûre que ça vous rappelle quelque chose...). Ben oui, long week-end, promesse de bordel dans les plaines pour le lundi, forcément, les gens se mettent au vert. Juste comme nous... C'est malin. Mais pour le coup, on s'est vu dormir dehors. Surtout qu'il faisait "froid", à 2130m d'altitude : 15 degrés, maximum !
On a fini par atterrir dans une petite agence de voyages près de la gare routière,et de leur demander de nous trouver une solution. Eux, au moins, avaient la totalité des numéros de téléphone des hôtels de la ville. Ce qui ne nous a pas beaucoup aidé... A part la suite du Carlton, tout était vraiment complet. On devait vraiment faire des têtes désespérées, ou alors on avait l'air d'être des proies faciles, ou un peu des deux, parce que le type nous a finalement proposé de passer la nuit dans un cottage appartenant à son frère, pour 1000 roupies au total. On s'en est pas si mal sortis, donc, mais c'est quand même 2 à 3 fois plus ce qu'on paierait d'habitude. Dire que c'était censé être un week-end "budget"... Les chambres étaient un peu vides, mais propre, et ça faisait un drôle d'effet de s'endormir sans le bruit des ventilateurs pour la première fois depuis 3 mois. De dormir dans une atmosphère fraîche.
Réveil le lendemain matin pas très tôt. Fallait récupérer de la drôle de soirée de la veille. Et on découvre les paysages qu'on n'avait pas pu voir la nuit d'avant !
Et là, charmante surprise : le bus, à l'arrivée à la gare routière, était plein à craquer. Du genre, il y avait déjà des gens accrochés aux portes. Les gens couraient après le bus à son arrivée pour être sûrs d'être les premiers à monter. On a donc fait pareil (et les sacs à dos, dans ces moments-là, tu trouves ça pas du tout encombrant...). Pour se retrouver dans le bus, coup de chance, juste en face de la porte, qui rappelons-le, est en fait un trou dans la carosserie. Oubliez toute notion de sécurité, si vous comptez venir... Debout, évidemment. J'ai compté environ 110 personnes dans le bus, pour 50 places assises. Et le couloir est étroit... Premier arrêt, juste en bas des montagnes, une dizaine de femmes descend. Possibilité de s'éloigner de la porte. Et heureusement, parce que l'ascension commence. Et les routes de montagne indiennes... Bref, j'ai cru mourir un million de fois. Mais on est finalement arrivés à Kodaikanal à 23h20, après 3h30 de trajet debout, et 30 min assis, parce que des gens ont été assez sympas pour nous laisser leurs sièges.
Et 23h20, ça signifie 20 minutes après l'heure où on était censés arriver pour notre réservation à l'hôtel... Oubliée, la réservation, la chambre avait été donnée à quelqu'un d'autre... Après avoir fait le tour de tous les hôtels autour de la gare routière (tiens, ça ne vous rappelle pas quelque chose, ça ?), on s'est rendu compte que tout était complet (là, je suis sûre que ça vous rappelle quelque chose...). Ben oui, long week-end, promesse de bordel dans les plaines pour le lundi, forcément, les gens se mettent au vert. Juste comme nous... C'est malin. Mais pour le coup, on s'est vu dormir dehors. Surtout qu'il faisait "froid", à 2130m d'altitude : 15 degrés, maximum !
On a fini par atterrir dans une petite agence de voyages près de la gare routière,et de leur demander de nous trouver une solution. Eux, au moins, avaient la totalité des numéros de téléphone des hôtels de la ville. Ce qui ne nous a pas beaucoup aidé... A part la suite du Carlton, tout était vraiment complet. On devait vraiment faire des têtes désespérées, ou alors on avait l'air d'être des proies faciles, ou un peu des deux, parce que le type nous a finalement proposé de passer la nuit dans un cottage appartenant à son frère, pour 1000 roupies au total. On s'en est pas si mal sortis, donc, mais c'est quand même 2 à 3 fois plus ce qu'on paierait d'habitude. Dire que c'était censé être un week-end "budget"... Les chambres étaient un peu vides, mais propre, et ça faisait un drôle d'effet de s'endormir sans le bruit des ventilateurs pour la première fois depuis 3 mois. De dormir dans une atmosphère fraîche.
Réveil le lendemain matin pas très tôt. Fallait récupérer de la drôle de soirée de la veille. Et on découvre les paysages qu'on n'avait pas pu voir la nuit d'avant !
On se met ensuite en quête d'un hôtel, cette fois avant qu'il ne soit l'heure d'aller se coucher, et on en trouve un à prix correct, dans une chambre plutôt sympa, et particulièrement propre pour un hôtel indien.
Petit restau punjabi, puis, début de la promenade dans la petite station de Kodaikanal, sous la brume, dans l'air frais... Que du bonheur, et des paysages splendides. Un petit air de Tibet, du à la fois aux vêtements portés par les "autochtones", et aussi à la communauté tibétaine qui s'est installée là, et qui se montre. Beaucoup de petites boutiques cachemiries, aussi, qui vendent des châles aux touristes imprévoyants... J'en ai acheté un, un faux, mais un joli !
Petit restau punjabi, puis, début de la promenade dans la petite station de Kodaikanal, sous la brume, dans l'air frais... Que du bonheur, et des paysages splendides. Un petit air de Tibet, du à la fois aux vêtements portés par les "autochtones", et aussi à la communauté tibétaine qui s'est installée là, et qui se montre. Beaucoup de petites boutiques cachemiries, aussi, qui vendent des châles aux touristes imprévoyants... J'en ai acheté un, un faux, mais un joli !
Promenade, shopping, grimpette, chocolat chaud, promenade autour du lac, une demi-douzaine de thés au restaurant de l'hôtel Astoria... Ensuite, il était temps d'aller manger (oui, encore !), dîner au restaurant tibétain, délicieux ! Et le décor valait le coup, lui aussi, avec le Dalai Lama, les appels à la liberté du Tibet, les photos-panorama splendides (j'irais bien faire un tour !).
Le lendemain matin, on se rend jusqu'au lac, et on loue un bateau à rames pour une heure, avant le check-out de l'hôtel, et le départ... Cette fois, le soleil était au rendez-vous, et les couleurs sur les montagnes environnantes splendides.
Le lendemain matin, on se rend jusqu'au lac, et on loue un bateau à rames pour une heure, avant le check-out de l'hôtel, et le départ... Cette fois, le soleil était au rendez-vous, et les couleurs sur les montagnes environnantes splendides.
A 15h, ensuite, après le check-out à l'hôtel et une autre promenade autour du lac, nous entamons notre voyage retour... Mais là, ça mérite un autre article !
1 commentaire:
Très sympa les photos !
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