Cette semaine-là, nous avions deux jours fériés à l'Université : le mercredi 15 août, à l'occasion de la fête de l'indépendance de l'Inde, en 1947, et le jeudi 16 août, pour fêter la rétrocession officielle de Pondy par la France, en 1962 (Pondy était de facto indienne depuis 1954, mais le Parlement français n'avait toujours pas ratifié le texte). Les cours du vendredi 17 août ayant été annulés, nous avons fait nos sacs à dos, acheté des billets de bus et sommes partis pour Bangalore le 15 août à 23h.
Arrivée à 6h du matin, après une nuit de bus... agitée, et là, première étape : trouver un hôtel pas cher et pas trop mal placé. Seulement, trouver un hôtel dans une ville aussi grande le jour de l'Indépendance, quand tous les Indiens convergent vers les grandes villes pour les célébrations... Faut vraiment être patients ! D'abord, à la sortie de la gare routière, il y a les gens qui t'attendent et te proposent de te montrer un hôtel "nice and cheap, sir, nice and cheap, m'a'am". Cheap c'est déjà loin de la vérité, mais nice... On abandonne le type, qui n'aura, malheureusement pour lui, pas de commission de la part de l'hôtel, et on sort le Routard, et le Lonely Planet. Un ou deux rickshaws plus loin, une dizaine d'hôtels au chambres "cheap" complètes, on se retrouve devant le dernier de la liste du Routard, dans le quartier de la gare routière, et là on nous propose une chambre à 4 avec "extra-bed" pour moins de 500 roupies. Moins de 100 roupies par personne. On visite la chambre, et, malgré la salle de bains pour le moins rudimentaire, on prend.
Après une petite sieste (nous nous sommes tous effondrés sur nos lits à la propreté pour le moins douteuse), un délicieux petit déjeuner (chiroti milk et chai pour moi, d'autres étaient au masala dosa, ou au "cham-cham", avec chai obligatoire !), nous avons décidé d'une première exploration de Bangalore. Banglore, 20 millions d'habitants, une ville immense et congestionnée, surtout en ce jour du 15 août, atrocement polluée, si indienne dans certains quartiers, modernisée (ou du moins occidentalisée) dans d'autres... Bangalore, la Silicon-Valley indienne... La cinquième ville du pays. Du bruit, de l'animation, partout. Dire que j'ai pu trouver Pondy "crazy"...
Nous avons donc commencé par une petite marche à pied direction Cubbon Park, dans le centre de Bangalore. Première confrontation avec la foule du 15 août, et aussi avec la joie des Indiens de célébrer les 60 ans de leur indépendance, entre drapeaux, concours de dessins au sol, maquillage des enfants, tee-shirt, badges et pin's...
Arrivée à 6h du matin, après une nuit de bus... agitée, et là, première étape : trouver un hôtel pas cher et pas trop mal placé. Seulement, trouver un hôtel dans une ville aussi grande le jour de l'Indépendance, quand tous les Indiens convergent vers les grandes villes pour les célébrations... Faut vraiment être patients ! D'abord, à la sortie de la gare routière, il y a les gens qui t'attendent et te proposent de te montrer un hôtel "nice and cheap, sir, nice and cheap, m'a'am". Cheap c'est déjà loin de la vérité, mais nice... On abandonne le type, qui n'aura, malheureusement pour lui, pas de commission de la part de l'hôtel, et on sort le Routard, et le Lonely Planet. Un ou deux rickshaws plus loin, une dizaine d'hôtels au chambres "cheap" complètes, on se retrouve devant le dernier de la liste du Routard, dans le quartier de la gare routière, et là on nous propose une chambre à 4 avec "extra-bed" pour moins de 500 roupies. Moins de 100 roupies par personne. On visite la chambre, et, malgré la salle de bains pour le moins rudimentaire, on prend.
Après une petite sieste (nous nous sommes tous effondrés sur nos lits à la propreté pour le moins douteuse), un délicieux petit déjeuner (chiroti milk et chai pour moi, d'autres étaient au masala dosa, ou au "cham-cham", avec chai obligatoire !), nous avons décidé d'une première exploration de Bangalore. Banglore, 20 millions d'habitants, une ville immense et congestionnée, surtout en ce jour du 15 août, atrocement polluée, si indienne dans certains quartiers, modernisée (ou du moins occidentalisée) dans d'autres... Bangalore, la Silicon-Valley indienne... La cinquième ville du pays. Du bruit, de l'animation, partout. Dire que j'ai pu trouver Pondy "crazy"...
Nous avons donc commencé par une petite marche à pied direction Cubbon Park, dans le centre de Bangalore. Première confrontation avec la foule du 15 août, et aussi avec la joie des Indiens de célébrer les 60 ans de leur indépendance, entre drapeaux, concours de dessins au sol, maquillage des enfants, tee-shirt, badges et pin's...
Puis, tentative de trouver un rickshaw pour Lal Bagh, les jardins botaniques de Bangalore, où se déroule, tous les 15 août (et d'après les guides uniquement le 15 août) une exposition florale à ne pas manquer. Mais aucun rickshaw ne veut nous emmener là-bas, pour cause de "traffic-jam" (embouteillage). On rigole, et on décide de faire les 3 ou 4 km à pied. Au bout de 2 km, on le voit, le traffic-jam... Oubliez les bouchons parisiens, c'est du ridicule... Si vous n'avez jamais vu un embouteillage fait de rickshaws, de vélos, de mobylettes, de rares voitures ou taxis, de bus indiens, vous n'avez jamais vu un embouteillage. 2 km de bouchon en plein centre-ville, qui s'arrête une fois arrivés au Lal Bagh... Et là, on découvre ce que c'est qu'une vraie foule. A croire que les 20 millions de Bangaloris sont là, aujourd'hui...

L'entrée du Lal Bagh



La foule se dirigeant vers l'expo florale...
On abandonnera finalement toute tentative de visiter l'exploration florale, et après s'être faits prendre en photo comme si on était la deuxième attraction du Lal Bagh ce jour-là une bonne trentaine de fois (à croire qu'on était les seuls blancs dans tout Bangalore...), on a craqué, et décidé de rentrer à l'hôtel... Restau, petit bar, et dodo !
La suite dans un prochain épisode...
La suite dans un prochain épisode...
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